Procrastination ; Comment ne plus remettre à demain ?
Comme une « gangrène » qui peut vous ronger et vous plonger dans les pires difficultés. La procrastination est un syndrome pernicieux qui s’installe progressivement dans l’existence et qui peut engendre les pires difficultés à minima … et l’échec in fine.
Le syndrome se manifeste principalement par une habitude négative qui consiste à remettre à plus tard ce que l’on doit effectuer (taches, actions, etc.)
Le problème est que la majorité des situations se terminent toutes des mêmes façons: « On ne fait rien !« .
Voici quelques conseils anti procrastination que je vous indique dans cette vidéo :
# Comment faire pour que vos ambitions ne restent pas qu’au stade de l’imaginaire ?
Très vite s’installe un sentiment d’urgence qui est plus ou moins mal vécu par a personne qui « procrastine ». Avec le temps, un puissant sentiment de culpabilité s’installe durablement. La personne souffre et devient vite débordée.
Mais, il y a pire !
Elle constate avec dépit qu’aucun de ses projets n’avancent. Toutes ses bonnes intentions, ses plus belles ambitions restent au stade de l’imaginaire ou d’actions inachevées. L’échec se profile !
Témoignage sur le site du Monde qui décrit parfaitement ce qu’est la procrastination : À trois semaines d’échéance de mes partiels, j’ai encore une bonne dizaine de livres à engloutir et un certain nombre de travaux à préparer, mais plutôt que de tirer profit de mon temps libre pour rattraper mon retard, je préfère semble-t-il – tout stupide que ça puisse paraître – livrer mon témoignage au Monde.fr. Pourquoi ? La question n’est pas bête et je me la pose sérieusement. Est-ce dû à ce soleil de plomb qui m’invite à l’oisiveté, à une absence totale de volonté, à l’ennui promis par la perspective du travail à abattre, voire juste à un désintérêt chronique vis-à-vis de mes études ? La réponse au problème n’est dans aucune de ces interrogations. La vérité, voyez-vous, c’est qu’une partie poltronne de moi-même est dissuadée par l’ampleur de la tâche ; elle me persuade que je ne suis pas à la hauteur, que dans tous les cas, si je bosse dès maintenant, je m’expose au risque de me planter et de montrer aux yeux de tous – moi en premier – que je ne suis pas le petit génie qu’ils s’imaginent. En revanche, si je me tourne vers l’atermoiement, si je remets à la toute dernière minute le début de mes révisions, alors j’aurai pour moi l’excuse – à supposer que je me plante en effet – de m’y être pris trop tard, de ne pas avoir eu l’occasion de donner la pleine mesure de mes capacités. Source : |
# Les personnes qui remettent à demain sont 2 fois plus stressées que les autres
Selon les conclusions du Dr en psychologie, Timothy A. Pychyl, professeur à l’Université de Carleton à Ottawa et directeur d’un groupe de recherche sur le sujet depuis 1995. :
« « Les gens qui remettent à plus tard sont plus stressés, ont de moins bonnes performances au travail et une santé plus précaire. En plus, ils exaspèrent leur entourage »
L’erreur que font les « procrastinateurs » est qu’ils attendent toujours le bon moment pour commencer ce qu’ils doivent faire.
En réalité, ce bon moment n’arrive jamais. Mais, alors pourquoi ce problème vient perturber la vie tant de personnes.
# 25 000 échecs étudiés ; la procrastination arrive en premier
Pendant presque 30 ans, un homme a effectué la plus grande recherche sur les causes de l’échec et du succès.
Napoleon Hill, a analysé en répertoriant les cas de 25 00 échecs. Il en est arrivé à la conclusion limpide que la PRINCIPALE cause de l’insuccès est le « facteur d’indécision ». C’est à dire, de remettre à plus tard ses engagements.
Quelles solutions pour ne plus remettre au lendemain ? La procrastination est un problème psychologique très sérieux. Je connais ce sujet par cœur pour être considéré en France comme le spécialiste de la question. Il faut pour s’en sortir agir par plusieurs angles d’attaque : 1. Agir sur les habitudes. La procrastination s’est installé progressivement par des comportements de remettre à plus tard sur de simples gestes et actes du quotidien. 2. Changer la notion de plaisir / douleur : En effet, lorsque l’on procrastine, la personne trouve plus de plaisir à repousser à plus tard la tâche (la douleur). Il faut donc inverser ce processus en trouvant plus de plaisir immédiatement que plus tard. 3. Déclencher un réflexe idéo-moteur d’action : par des injonctions régulières comme « j’agis immédiatement » afin de déclencher des comportement automatiques inconscient. |
# Les zones de confort psychologique sont responsables de la procrastination
Ne l’oublions pas, la structure du cerveau humain est un réseau d’une extrême complexité.
Ce qui nous différencie de l’animal est justement que lui, il ne procrastine pas. Quand il a faim, ou qu’il doit se protéger, il le fait sur le champ.
Les être humain ont inventé le confort. Or, le confort psychologique est à la source du problème de remettre à plus tard. C’est-à-dire, que la personne qui procrastine ressent plus de plaisir à ne pas agir qu’à entrer en action. C’est une forme de lutte interne psychologique qui s’installe.
# La solution ? Découvrir et exploiter nos potentialités d’action
En réalité, chaque personne possède des ressources endormies qui peuvent nous faire apprécier PLUS de plaisir à agir.
Ces potentialités peuvent apparaître et se déclencher sous l’action :
– D’une forte motivation (plus élevée que celle du confort relatif de ne rien faire),
– D’une mobilisation des énergies psychiques en utilisant des pensées « actives puissantes ».
– la mise en place progressive d’habitudes salutaires et vertueuses,
– Le contrôle de son activité mentale,
– La gestion optimale de son temps,
(c) Didier Pénissard Coach
Comment Devenir une Personne d’Action et Comment Vaincre à jamais la Procrastination :=> « Séminaire Vidéo GO ACTION »
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Merci beaucoups c Dedier,pour cet articl dont il ne pas interessant de souligner l importance ici,en effet c est l un des problemes aux quels je fais face il y a d ici la quelque temps,sa me proquipe beaucoups mais grace au vos conseil je me recomforte un peu,je commence a découvir la gravité du report frequant de mes activés.merci moi je suis en Lience en science de la terre au Niger en Afrique de l ouest.je vous encourage que Dieu vous augmente la lumière de voir plus dans vos analyse.cordialement merci
C’est très touchant ce que vous venez d’écrire. Malheureusement on est entrains toujours de reporter nos ambitions à cause de la fausse excuse : soit on a pas le temps, soit on a pas les conditions nécessaires et suffisantes pour les réaliser. Cordialement
@Rami, Les « fausses excuses » en effet font des ravages. Mais pas seulement, il y ad’autres causes à cette habitude de remettre à demain ce que l’on doit faire. Par exemple, la notion de « plaisir » et de « douleur. On agit que lorsque le plaisir est plus fort que de souffrir de ne rien faire.
Merci beaucoup Didier,pour cet article dont il est intéressant de souligner l’ importance ici. En effet, c’est l’ un des problèmes auquel je fais face d’ ici la quelques temps, ça me provoque beaucoup de problèmes, mais grâce au vos conseils je me réconforte un peu, je commence à découvrir la gravité du report fréquent de mes activités. Merci moi je suis en Licence en science de la terre au Niger en Afrique de l’ ouest. Je vous encourage que Dieu vous augmente la lumière de voir plus dans vos analyses.cordialement merci
Votre site est beaucoup plus clair et accessible, oui il y a encore trop trop d’information divers, mais à mon sens il est cent fois mieux, bravo
Merci Chantal de vos encouragements sur la nouvelle présentation du blog. Pour le « trop d’informations », j’avoue que là, je ne peux restreindre mes articles… Didier Pénissard
Le complexe de culpabilité :
Les publicités qui commencent par « On vous juge sur… » jouent sur ce complexe. Ceux qui en souffrent se croient, de façon permanente, sous le regard accusateur des autres. La peur de faire une faute entraîne la procrastination – le fait de remettre au lendemain -, l’hésitation, la rumination de ce qui peut arriver, puis, ensuite, le doute, le regret et la peur des conséquences.
Rougissement et peur de rougir, honte de son corps, manifestation de masochisme sont des traits propres à ce complexe. André
Bonjour André,
Je pense, pour bien connaître le problème de la procrastination que le complexe de culpabilité est très minoritaires dans les causes. J’ai interrogé des centaines de gens qui souffrent ce ce syndrome. Et, ce qui apparaît est que la peur est plus orienté sur celle de l’échec. Là où je vous rejoins, c’est les ruminations qui engendrent les hésitations.
Didier
Bonsoir Didier, Merci beaucoup de la leçon de la procrastination, vous êtes formidable.
Amicalement. Modibo.
Bonjour Didier
J’avoue que vous avez touché de très près mon plus gros problème et je vous en remercie,
Avec moi c’est très souvent que je remet ce que j’ai à faire et cela a même joué sur mon développement en général et je sais que j’ai vraiment besoin de changer ça !
Merci à vous !
Rita
Bonjour Rita,
Si vous l’avez clairement identifié, alors, il faut prendre votre problème de procrastination à bras le corps. Sinon, il demeurera. Les outils existent, sachez-le. Et c’est un ancien procrastinateur qui vous le dit…
Bien à vous
Didier Pénissard Coach
Sujet : procrastination et l’action immédiate
Bonjour Didier
vous en tant que meilleur spécialiste de la procrastination , vous définissez celle ci comme le fait de remettre a plus tard une tache ou des tâches qui doivent être faite
agir immédiatement est ce que cela signifie pour vous
accomplir une tache au moment où lon a décidé de l’accomplir ?? Par exemple décider réviser mon concours d’anglais demain matin à 10h00 et que je le fait c’est agir immédiatement ??
Je vous remercie d’avance
—
Bonjour Yann
vous pouvez considérer cela comme une action réalisée (mais non immédiate), dès lors où votre programmation prioritaire
(étudier votre cours d’anglais à l’heure prévue).
l’action immédiate est associée à une démarche que l’on doit faire dans l’instant .
Votre Bien Dévoué,
Didier Pénissard
Ceci m’a aidé le premier jour que lu cet article. J’ai failli passer A coté d’une belle occasion… Une fois tombé sur comment vaincre la procrastination j étais le plus heureux que j’estime de ce monde.
Merci beaucoup cher Didier
Bonjour Didier,
Je suis un fidèle lecteur de votre newsletter
Pourriez-vous trouvez un instant pour répondre à ma question? Ce serait très chic.
Voilà:
Je suis cadre dans une grande banque.
Mes journées sont très / trop pleines. Elles sont faites de tâches professionnelles en trop grand nombre. Je mets beaucoup de ces taches en attente. Au moins 50% sont urgentes.
Mes voleurs de temps sont, principalement : mon directeur et son adjoint, le cabinet du directeur général, et une autre direction générale (en charge du personnel) Leurs exigences sont datées et ils ne sont pas ouverts à la négociation de la date. Je me sens donc « pris au piège » de travaux dont la date n’est jamais négociable. Je ne suis pas soutenu par am hiérarchie pour permettre cette négociation.
Impossible de leur dire « non », ils ne l’entendent pas. Comment dire non à un directeur ?
Par conséquent, cela me conduit à « courir après le temps » et à travailler l’oeil rivé sur la montre. Pas de repos, de prise de recul. Pas de temps pour penser. Mais enchaîner en permanence les taches.
Quand je prends du temps pour moi (pour penser, penser à l’avenir …) cela augmente la pression sur le reste à faire.
Rien qu’à cause de cela, ma vie professionnelle est très dégradée.
Je sors du bureau à 18h, et après une heure de trajet je suis chez moi en moyenne à 19h.
Mon directeur me reproche souvent mon manque de disponibilité entre 18h et 20h et mon épouse, mes retards le soir quand le RER roule moins vite que d’habitude.
Je me sens donc très souvent pris en tenaille, « à la merci » du monde extérieur qui dispose allègrement de mon agenda sans me demander mon avis.
Dans ce contexte, je souhaite établir une heure par jour (de 13 à 14h par exemple) consacré à des tâches personnelles qui me regardent (j’écris des chroniques, je compose de la musique…). Souvent, je me sens coupable d’avoir pris une heure alors qu’il y a tant de choses en attente dans mes outils électroniques.
La délégation n’est pas possible car mon supérieur jusqu’ici n’était pas d’accord pour prendre un assistant, qui serait fort utile pour une série de tâches administratives.
Que faire ?
Déjà mon ressenti : comment moins ressentir cette forte pression et me dire sereinement « j’ai le temps » ?
Je sais très bien que c’est faux et je manque de temps.
Il y a trois ans, je travaillais 12h par jour pour tout résorber, et j’ai été en burn-out. J’ai failli divorcer, je ne veux pas que ca recommence.
Que faire ? Par ou commencer ?
Merci de m’avoir lu.
Bien à vous
Christophe
Bonjour Christophe,
Ce que vous me décrivez dans votre message est ce que je rencontre depuis près de 20 ans
dans mon métier de coach en gestion optimale du temps.
Vous expliquez des situations qui vous semblent à priori insolubles. Eh bien, j’ai une nouvelle
qui peut vous surprendre, … sur certains aspects, vous faites erreurs.
Car, il y a de multiples manières de présenter un changement d’organisation du temps
dans son entreprise. J’ai formé des centaines et des centaines de cadres, collaborateurs, qui, comme vous
rencontraient exactement les mêmes situations. Et pourtant, aujourd’hui, ils (elles) savent gagner
1 à 2 heures par jour. leur bien-être y gagne.
Cela passe par une évaluation des micro perte de temps. Vous ne pouvez imaginer comme
nous sommes peu attentif à des petites secondes de perdues ici et là. Et pourtant, mises bout-à bout,
elles peuvent représenter 30 minutes par jour.
Pour la délégation, sachez que dans 99% des cas, un directeur ne sait pas ce qu’il
y GAGNERA. Il voit aussitôt ce qu’il y perd. Mais, cela nécessite une explication pédagogique
que la plupart des employés ne savent pas présenter. Cela s’apprend et il faut savoir comment la présenter
à vos supérieurs, sans quoi c’est un Non ferme.
Maintenant, il y aussi d’autres aspects, comme la maîtrise du temps mental intérieur. C’est assez subtile à
expliquer dans un email, mais vous avez des ressources inexplorées de gains de temps en vous-même.
Or, c’est ressources peuvent se libérer dès lors où votre esprit est capable de « compresser » le temps
dans une proportion qui pourrait vous surprendre. On peut espérer avoir des gains de temps avec
le temps mental compressé de près de 25 % de gains de temps journailer- et en faisant mieux son travail.
Enfin, et c’est mon conseil, je vous invite à devenir un manager du temps. Je peux vous former
à ces protocoles très puissants (vous pourrez ensuite les enseigner à vos collègues et meme
supérieur hiérarchique – je forme des chefs d’entreprises, des PME, et grands groupes sur le sujet)
et tout le monde y gagne en efficacité, rapidité et bien-être.
je vous recommande vivement ce programme :
https://www.developpement-personnel-club-boutique.com/gagner-du-temps-time-manager/
Votre Bien Dévoué,
Didier Pénissard Coach
Je reçois vos articles régulièrement et je tenais à vous témoigner ma gratitude. Même si je procrastine parfois avant de m’y mettre, je suis heureuse de savoir tout ces outils à portée de main.
Belle journée et continuez, vous faîtes du bien à beaucoup j’en suis sûre.
Alice
bonjour Didier,
Merci beaucoup pour les conseils, je suis touché de votre article parce que ça me concerne en quelque sorte, je vais lire et réfléchir sérieusement ce que vous dites merci et merci.
à la prochaine,
Falihery
Bonjour Falihery
C’est bien ! Mais n’en restez pas qu’à la simple lecture.
Prenez le problème à bras le corps (car par mon expérience de 25 ans sur le sujet de la procrastination) celui-ci ne s’effacera pas de vos habitudes par magie. Il vous faut une méthode, un protocole, une solution qui marche. je vous la propose
dans ce programme :
http://www.procrastination-solution.com
Votre Bien Dévoué,
Didier
Bonjour M.Didier,
je vous félicite pour ce noble travail vous êtes en train de faire en ce qui a trait au développement personnel. mon problème c’est que je ne sais pas classer mes affaires.dans mon travail tout est en désordre.