« Comment Vivre la sérénité par Vivre l’instant présent »… Suite
– L’intentionnalité qui s’auto-affecte,
- – Le mouvement vers un désir qui ouvre le temps.
La Conscience c’est : je caractérise, JE MET EN LUMIERE celui dont les pensées, les actes, émanent de moi !
C’est un acte de transcendance, de dépassement donc, tel un trait de lumière qui se perdrait dans ce qui n’apparait pas, s’il ne s’éprouvait, ne s’apparaissait a lui-même la Conscience est une dimension plus profonde que la pensée !
Cela veut dire que, si par moments nous reconnaissons que les pensées qui traversent notre esprit, ne sont que des pensées. Si nous observons nos habitudes, nos schémas réactionnels, à mesure qu’ils se produisent, alors nous permettons l’émergence d’une autre dimension : LA CONSCIENCE .
C’est dans la conscience que surviennent les pensées et les émotions. C’est l’espace intérieur intemporel où se déploie le contenu de notre vie.
Dans le silence mental, dont nous reparlerons, la conscience devient une certitude de soi autre que la pensée, contribue à un sentiment de liberté intérieure, ouvre les portes des possibilités de notre esprit, en repousse les limites.
Comme au sujet du temps, examinons notre perception de la conscience, à la lumière de nos acquis, de nos expériences et peut être d’autres questionnements.
=> Quelle Conscience je veux vivre ?
=> Quelle Conscience améliore ma Vie ?
=> Quelle Conscience me sépare de l’idée la plus élevée de moi-même ?
La pensée n’étant le plus souvent que la réaction de la mémoire, du savoir accumulé par notre culture, notre éducation pourrait faire croire qu’elle est la conscience, je pense donc je suis .
Et c’est la où des éléments de connaissance des modes de fonctionnement du mental nous amènent au-delà de cette affirmation, à nous orienter vers d’autres pistes.
La pensée est étroitement liée au petit moi, l’ EGO qui essaye de tout contrôler de mener notre vie en nous donnant l’illusion d’un moi, et vous savez maintenant que le temps et la pensée, le mental, sont étroitement imbriqués par le conditionnement socioculturel que nous subissons.
Le mental se nourrit donc du temps pour satisfaire, entre autres, le besoin de se sentir vivre, le besoin de stimulations positives ou négatives, le besoin de donner un sens à l’existence. Un exemple de besoin de stimuli négatifs :
Nous avons tous autour de nous entendu des personnes se plaindre du temps qu’il fait, surtout quand il pleut le mental ressort l’association pluie = journée maussade
Pour se nourrir de l’émotion correspondante qui assurément n’est pas la joie et l’enthousiasme et ainsi entretenir le scénario de vie préétabli depuis notre enfance . Autre exemple de stimuli négatif :
Avez-vous jamais remarqué comment le mental de celui qui raconte ses mésaventures, ses malheurs ou ceux de quelqu’un d’autre y trouve un curieux plaisir à le faire, se complaît à se faire plaindre !
Ces personnes qui se plaignent, s’apitoient sur leur sort, se considèrent comme des victimes du passé, des parents, de la culture, l’éducation reçue ! Eh bien ces personnes ignorent qu’ainsi … Elles continuent d’appeler sans cesse d’autres expériences propres à satisfaire le besoin de geindre.
Lorsqu’on accepte le moment présent, lorsque nous cessons d’argumenter, de résister A CE QUI EST, le besoin compulsif de penser diminue , laisse place à un calme éveillé .
Cet état de non résistance nous ouvre à la conscience inconditionnée . Cet état de non-résistance fait apparaître une dimension autre que celle de nos perceptions sensorielles. Cela ne veut pas dire, appréciez cet instant, n’importe quel instant et soyez heureux, NON.
Cela veut dire : laissez cet instant être comme il est !
Je vous invite à une réflexion :
Ce que l’on considère comme : positif/négatif – bon/mauvais – heureux / malheureux etc, ne sont pas les conditions qui appartiennent à l’objet, la situation, ni à la personne elle-même ; c’est un jugement subjectif …
Dans un système de valeurs personnelles et je vous accorde volontiers qu’au moins ce système on le connaît, on sait le gérer, on sait gérer les hauts, le bas, les alternances émotionnelles, le stress .
Quand on s’aperçoit que tout le monde fait pareil, on en conclut même que ça doit être ça la vie … Logiquement dans ces conditions, pourquoi changer quoi que ce soit ?
Et nous identifions même notre peur à aller au delà de ce que nous connaissons, de ce que nous savons gérer de notre vie et pourtant, et pourtant de temps à autres nous sentons une force en nous qui nous pousse à ne pas nous satisfaire de ces conditions, qui nous pousse au changement. Nous sentons qu’il y a autre chose à vivre que des successions de satisfactions d’ordre matérielles .
Cela semble être un appel au plus profond de nous que nous ignorons faute de l’identifier, mais qui se représente à notre conscience régulièrement et vivre par l’instant présent c’est aller à la rencontre de cette voix intérieure . Il nous faut réaliser que la vie n’est ni hier, ni demain, qu’elle ne se déroule pas dans le passé ou le futur .
La vie c’est maintenant, en ce moment .
Prenons conscience qu’il n’ y a aucun problème dans notre vie, maintenant, à cet instant où vous entendez ma voix.
Cela ne veut pas dire nier que par ailleurs, dans les jours, les heures, les minutes avant notre présence dans cette salle de conférence, que nous n’ayons pas étés confrontés à des situations auxquelles nous devrons faire face, apporter une réponse le moment venu.
Et ce moment venu là, sera alors notre présent et nous perdrions de l’énergie, des ressources intellectuelles inutilement en laissant notre mental spéculer sur la situation en question. La compulsivité du mental va brouiller même les solutions appropriées.
L’esprit perd de sa clarté, de son efficacité. Vous avez remarqué, j’ai utilisé le mot situation car c’est l’œuvre du mental de transformer une situation en un problème. Dans cette confusion, notre esprit, entretien l’habitude d’aller chercher, en dehors de nous-mêmes, les solutions à nos problèmes et renforce le fait que nous ne croyons pas en notre propre pouvoir, en notre propre sagesse .
Une fois de plus nous confions notre pouvoir à d’autres.
Bien entendu, il y a un temps pour faire des projets, pour planifier, mais nous devons choisir consciemment ce moment et non le faire, par exemple, dans des circonstances où cela nous sert de fuite par rapport à une autre situation que nous avons catalogué d’ennuyeuse, désagréable.
Regardons de plus près comment nous pouvons exercer notre conscience.
Déjà nous pouvons faire ce constat que nous avons tous de brèves périodes de – conscience sans pensées – qui se produisent d’une manière naturelle et spontanée dans notre vie. Lorsque nous sommes concentrés sur une activité.
Que ce soit dans la création artistique, le sport ,la danse, l’enseignement, l’aide aux personnes, la maîtrise de n’importe quels champs d’activités, implique bien que nous vivons d’une manière assez intense, l’instant présent et que le mental n’est plus engagé, du moins il occupe une place secondaire. Il devient alors une force, une intelligence plus grande que nous et pourtant essentiellement uni à nous .
La bonne action s’exerce spontanément sans que nous en soyons l’acteur, nous vivons un moment de paix, de bien être, où l’on peut même se ressourcer psychiquement .
Cela ne dure pas, nous en avons tous fait le constat parce que le mental, en fonction des scénarios de vie conditionnés par notre passé, nos expériences, ne peut rester longtemps sans tout contrôler, l’Ego, se trouve nié, relégué au second plan et impérativement doit satisfaire ses besoins en excitants divers qu’il trouve dans les émotions correspondantes à nos pensées.
Nous ne pouvons plus ignorer le pouvoir créateur de la pensée
Un jour ou l’autre nous avons tous crée une émotion négative par la pensée
Il suffit qu’une situation, un lieu, une personne crée une connexion dans notre mémoire vers un passé douloureux, et c’est parti !
Ce qui doit nous réchauffer le cœur, c’est que c’est le même pouvoir créateur que nous pouvons utiliser consciemment pour élaborer des pensées neutres, bienveillantes, joyeuses .
Je vous parle déjà depuis un petit moment et on va se servir de la présence que nous avons les uns aux autres pour s’exercer encore à la Conscience.
Dès que vous portez attention au silence entre les mots , entre….. mes…. mots . Vous …ne …pensez ….plus , vous … êtes Conscients sans… penser !
On va continuer l’exercice …..
Je vais arrêter de parler 15 secondes et a mon signal , le son d’une clochette , vous allez observer attentivement votre mental et y guetter l’apparition d’une pensée .
TOp……………………………
Vous venez de vivre un moment de Paix , de Sérénité ,un moment d’Eveil
C’est ça être intensément présent
On va continuer , à mon signal vous vous remettez à observer votre mental ,puis sans penser tournerez les yeux vers votre souris d’ordinateur et vous porterez toute votre attention sur la façon dont votre bras ,votre main se déploient pour , atteindre la souris de votre ordinateur .
Vous sentirez comment votre main s’ouvre ,pour que vos doigts se positionnent au bon endroit pour saisir votre souris.
Soyez attentifs à toutes les perceptions sensorielles sans commentaire mental , sans les qualifier
TOp……………………………
Ne vous êtes vous pas trouvés calmes, paisibles, sereins ?
Le silence mental est un des moyens d’accroître la Sérénité par l’instant présent qu’il ne tient qu’à vous de continuer à explorer
qu’il ne tient qu’à vous de reproduire autant de fois que vous le souhaitez au cours d’une journée et plus vous resterez longtemps sans penser, plus vous ferez l’expérience d’une forme de bien être.
Prenez alors soin de vos pensées , de votre mental qui va par réaction essayer de minimiser ce bien être .
Nous pouvons nous accorder encore une minute de bien être en refaisant un exercice de Conscience , celui de notre respiration.
Portons juste toute notre attention sur la façon dont nous respirons , sans rien modifier à notre rythme !
TOp……………………………
Une de clefs de notre bien être se trouve vraiment dans cet exercice .
L’attention portée à notre respiration, les exercices de rythmes respiratoires sont des pratiques millénaires, largement éprouvées pour leur action bénéfique, physique et psychique. Il faut du temps, de répétitions pour qu’un essai soit loyal, pour que s’installe le désir d’intégrer à sa vie quelque chose qui nous fait du bien .
Qu’avons-nous à perdre d’arrêter de penser quelques minutes par jour ?
Même dans un environnement bruyant nous pouvons porter notre attention à l’espace dans lequel survient le bruit .
Dans les transports on peut s’exercer juste à être intensément présent, à empêcher le mental d’intervenir, s’évader, créer des associations, des connexions avec ce vos perceptions sensorielles lui apportent .
Si vous laissez le bruit être ce qu’il est, si vous laissez ce que vous voyez ….être, tout simplement, sans la pensée automatique, si vous prenez conscience de votre mental, de la façon dont au bout de quelques secondes il essaye de reprendre le contrôle pour analyser, étiqueter, cataloguer, reproduire un scénario émotionnel Pavlovien,
– Vous ouvrez la porte d’une autre dimension,
– Vous réaliserez que vous n’êtes pas que le penseur, que votre dimension d’être humain est bien plus magnifique, profonde et vous relie bien à tout.
– Vous grandissez en paix intérieure, en sérénité.
L’expérience de paix intérieure, de Sérénité par l’instant présent s’affranchit de tout cadre de pratique rigide …. puisque j’ai pris l’exemple d’une pratique dans les transports, rien n’empêche de jouer avec ses perceptions sensorielles.
Vous pouvez choisir, par exemple de porter toute votre attention sur l’inspiration et pendant la phase d’expiration, porter toute votre attention sur ce que vous entendez .
Faites l’essai avec la perception visuelle !
Pour certains ce sera plus difficile de garder le silence mental car si c’est la perception sensorielle dominante, Les connexions automatiques aux commentaires, qualificatifs, du mental sont plus…actives, plus fortes !
A vous d’en faire un jeu, un défi pour votre plus grand bien être.
La persévérance est de mise, je vous le confirme, quand on commence à s’exercer , on ne tient que peu de temps avant que la compulsivité du mental reprenne le dessus, mais avec une pratique assidue, il suffit de commencer … par une fois par jour , même 10 secondes, pour constater que les fois d’après, on tient plus longtemps
L’arrêt du mental , vivre intensément le moment présent, nous permet :
– de redevenir comme des enfants qui trouvent tout dans rien, Alors que nos automatismes de pensées font qu’on ne trouve rien dans tout !
Chaque fois que l’on prend conscience de vivre pour l’instant prochain, pour une réalisation future, nous faisons grandir notre capacité de nous libérer du mental compulsif, de cette superstructure, l’Ego , où la pensée devient investie d’un sentiment de soi tel, qu’elle nous fait croire que nous nous sentons vivre uniquement à travers elle.
Observer une pensée, c’est la démasquer !
Avec donc un peu d’entrainement nous nous livrerons à des aller retour ,des parties de ping-pong entre la conscience de ce que nous pouvons penser, dire, faire et les automatismes, les réflexes pavloviens .
Votre discours intérieur pourrait être :
« Tiens , j’ai pensé ça , je décide , je choisis de faire une pause , de me ressourcer un peu par le silence menta »l .
Alors votre liberté grandit, votre force mentale, vous domestiquez votre mental, vous n’en êtes plus le jouet, ce n’est plus lui qui vous domine qui vous donne l’illusion d’être, vous direz de moins en moins, face au désastre émotionnel d’un automatisme de comportement.
C’est plus fort que moi, je n’y peux rien !
Nous pouvons aller plus loin dans la réflexion :
Sur un plan purement psychique, rien n’est douloureux en soi !
La douleur, le mal être, sont le résultat de pensées fausses CE SONT DES ERREURS DE PENSÉES. Le mental est juste un outil fabuleux, un merveilleux cadeau de la vie, mais pour cela il est nécessaire de réaliser à quel point sa programmation s’est établie sur notre vécu, notre éducation.
Les reflexes conditionnés dont je vous parle, ne sont que des programmes, avec des instructions, la similitude avec les ordinateurs est citée à la quasi unanimité par tous les chercheurs en Science cognitives.
Ce sont, des pensées, des jugements, des analyses, des conclusions, maintes et maintes fois répétées par rapport à des circonstances, des situations, des personnes, des lieux qui tournent en boucle, en stand by, prêts à s’exécuter selon le stimuli sensoriel reçu .
Prendre Conscience de ce que l’on pense, c’est empêcher l’Ego de réduire l’instant présent à un moyen pour revivre le passé, de vivre pour le futur dans l’atteinte de buts qui nous donneront une satisfaction temporaire .
Accorder, dans un 1er temps plus d’attention, puis progressivement toute notre attention à ce que nous sommes en train de faire, plutôt qu’au résultat final, c’est interrompre le vieux conditionnement égotique et notre action du moment non seulement elle devient plus efficace mais nous la trouvons plus épanouissante et joyeuse .
Nous avons l’embarras du choix dans une journée pour multiplier les prises de Conscience, notamment dans nos gestes les plus simples .
Cela peut commencer au saut du lit !
Je m’amuse à porter toute mon attention au 1eres pensées, mais cela pourrait être aussi, comment je martèle le réveil pour qu’il cesse de sonner ! Je regarde trop de desseins animés ……
J’imagine différentes façons de sortir du lit et j’y porte toute mon attention !
Avez-vous essayé de sortir de votre lit à reculons, avec la prise de Conscience de faire du quatre pattes en marche arrière je vous garantis une bonne rigolade.
Quelle belle façon de commencer une journée !
Vous voulez encore rire le matin tout en jouant à aiguiser votre attention ?
Si vous êtes droitier, essayez de vous brosser les dents de la main gauche, il se peut très bien que l’assurance de vos gestes soit telle qu’elle vous amène à vous brosser une narine . Ca m’est arrivé !
Vous connaissez ces expressions :
Tiens , tu t’es coiffé avec un pétard ce matin ….ou Tu t’es rasé avec une biscotte
La plupart du temps, pour les personnes à qui cet accueil est réservé, ont simplement oublié .
Comment on fait pour oublier ?
Eh bien on pense a tout un tas de choses en toute inconscience, le mental tien les rênes .
Attention ! Vous pouvez très bien, parce que c’est votre habitude, et il n’y a rien de négatif dans cela, vous brosser les dents tout en planifiant votre journée .
Pour certains d’entre nous, c’est même pendant le brossage de dents que surviennent de bonne idées, des réponses à apporter à des situations à affronter .
L’essentiel …est de choisir, planifier même pour vos expériences, d’autres moments dans la journée pour exercer votre volonté à la Présence intense.
Vous avez déjà peut être fait cette remarque que nous nous devons d’avoir un but dans le périple qu’est notre vie, autrement nous nous contenterions de dériver, et un but va de pair avec un désir et c’est le futur, n’est ce pas ?
Comment réconcilier cela avec le fait de vivre dans le présent ?
Pour illustrer ce questionnement prenons La Vie comme un voyage.
Et en voyage il est sûrement utile de savoir où on va ou de connaitre de façon générale la direction que l’on emprunte .
Mais nous ne devons pas oublier que la seule chose qui soit réelle dans notre périple en somme/
C’est le pas que nous faisons en ce moment .
C’est la seule chose qui existe vraiment
Cette affirmation nous amène à considérer que notre voyage personnel a un but extérieur et un but intérieur
Le but extérieur consiste bien a arriver à destination, à accomplir ce que nous avons projeté, entrepris de faire, à réaliser ceci ou cela et bien entendu….bien entendu …. cela implique le futur
Mais si notre destination ou les pas que nous ferons dans le futur monopolisent tellement notre attention qu’ils deviennent plus importants pour nous que le pas que nous sommes en train de faire maintenant, alors on passe complètement à coté de la raison d’être de notre périple qui n’a rien à voir avec l’endroit où nous irons, ni les gestes que nous posons .
L’autres aspect de notre voyage est un but intérieur !
Nous pouvons le définir comme l’approfondissement de notre Etre ce que nous choisissons de croire sur une autre plan que celui de la perception sensorielle, ce que nous choisissons de croire dans une dimension spirituelle .
Notre périple est peut être fait de milliers de pas mais dans la réalité, il n’en comprend qu’un, celui que nous faisons maintenant
A mesure que la Conscience que nous avons de ce pas s’approfondit, nous réalisons que celui-ci contient déjà en lui tous les autres pas, de même que la destination .
Fin de la conférence !
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