« Comment savoir prendre des risques (…sans y laisser votre peau et rester sur la paille) ? »
Qu’on le veuille ou non, on n’échappe pas à prendre des risques dans notre vie si on désire réussir. Changer de métier, se lancer dans une aventure, démarrer un projet d’entreprise, prendre une décision, etc.
Pourtant, nous ne sommes pas tous égaux face à la prise de risque. Je vais essayer de vous décrire pourquoi et les solutions pour savoir prendre des risques.
écoutez le Podcast positif pour savoir prendre des risques sans rester sur la paille
# La cause est que nous avons été sur protégé dans notre enfance
C’est la société du « risque Zéro » qui conduit à redouter plus que tout le risque.
Déjà, très jeune, pendant votre enfance, vos parents vous ont mis en garde de ne pas faire ceci, de ne pas trop s’approcher de cela…
Bien entendu, la plupart des recommandations étaient justifiées, et même parfois indispensables. Seulement, le danger vient quand cette démarche est systématique. Or, nous constatons que nous avons été pour la plupart sur protégé.
Pourtant, quand on y regarde de plus près, beaucoup de situations « supposées » dangereuses, après avoir été signalées par nos éducateurs auraient pu être très bien gérées par nous-mêmes.
(source image https://www.flickr.com/photos/9363874@N07/1039697509 )
# Le principe de W. STONE pour prendre des décisions
Cet homme est passé de la misère à la fortune en créant une des plus importantes sociétés d’assurance aux Etats Unis.
Il a très vite décelé que la peur de prendre des risques était la clé pour ... échouer ou réussir. Lorsqu’il recrutait des vendeurs pour ses polices d’assurance, Stone avait remarqué que ceux qui ramenaient le plus de contrats le soir étaient ceux qui prenaient plus de risques. Les autres avaient de maigres résultats.
Concrètement, en suivant ses équipes pour les former (ou bien pour savoir la raison de leur difficulté à vendre), il note que certains vendeurs avaient peur de prendre le risque de frapper à une porte.
Alors que ses meilleurs commerciaux, eux, étaient des individus qui prenaient le risque de se rendre chez un client et de ne point craindre d’essuyer un refus.
# La cause est dans la peur de l’échec
Une nouvelle fois, notre culture nous a imprimé l’idée (fausse) qu’échouer est une mauvaise chose. C’est ABSURDE !
L’échec est le meilleur cadeau que l’on puisse recevoir dans son existence. Sans les échecs, nous n’aurions jamais pu progresser dans notre monde. Beaucoup de progrès technologiques, techniques sont arrivés suite à des successions d’échecs.
En d’autres termes, sans vouloir vous demander d’aimer l’échec, vous devez le considérer comme une étape incontournable de votre développement.
Car, on apprend infiniment plus de ses échecs que de ses réussites. Maintenant, je suis comme vous sans doute, je n’aime pas les échecs… Mais, j’accepte sincèrement leur merveilleuse possibilité de m’enseigner et de m’apprendre leurs leçons.
# « Il y a risque et risque »
C’est ici que je veux en venir.
Plutôt que de considérer que le risque est toujours de même valeur, je vous demande de le considérer comme au contraire variable. En d’autres termes, de le voir à « géométrie variable ».
En réalité, il y a des petits, des moyens et des grands risques. Ce qui compte est d’identifier la réalité du risque et, de savoir s’il n’engendrera pas dans votre vie des bouleversements, si cela tourne mal.
Concrètement, lorsqu’une situation vous fait face et que vous avez un risque à prendre; surtout ne prenez celle de la fuite en premier. Mais, évaluez froidement et rationnellement ce qui pourrait vraiment se passer si la situation tourne mal. Soyez objectif !
Ensuite, voyez les limites de vos possibilités de rebond. Ne les sous-estimez pas, vous êtes plus fort que vous ne le pensez.
# Développez votre marge psychologique de risque
La prise de risque est donc variable chez chacun, comme le souligne W.C Stone.
Le plus surprenant est qu’il a développé chez ses vendeurs leur capacité et leur marge vis-à-vis du risque. En l’occurrence, il s’agissait ici de la peur du refus d’un client. En les suivant lors de l’acte de frapper à la porte, ils devaient se dire avant :
– Si j’ai un refus, qu’est-ce que je risque au final ? »
Cette question est très révélatrice de la réalité. Notre imagination est souvent présente pour nous faire supposer (à tort) que le risque sera fatal pour nous, ou au contraire mineur au niveau des conséquences.
# Nous devons prendre des risques pour grandir
J’aimerai vous faire prendre conscience que dans une grande proportion, la plupart des situations à risque que vous rencontrez ne sont pas vitales pour vous.
Vous pouvez fort bien gérer un échec ou revers quand cela ne vous affecte pas dans les fondamentaux de votre existence.
Un refus n’est jamais vraiment agréable à entendre. Oui, et alors ? On ne meurt point d’un refus. Un revers est frustrant. Oui, mais on peut tous et toutes se relever d’un revers.
Une perte d’argent est évidemment vexante. Oui, mais si l’investissement ne dépasse pas 10 % de votre capital, vous vous relèverez de cette impasse.
La question de Monsieur Stone en est très révélatrice à plus d’un titre et m’a libéré de la peur du risque.
(c) Didier Pénissard coach
>Profitez Gratuitement de cette Vidéo qui vous Révèle les 3 secrets pour prendre des décisions Cliquez ici:
Merci pour tout Didier! Tout le meilleur pour toi et tes proches!
Villányi Boris
Merci pour les conseils. Et lorsque l’on prend une décision, qu’est-ce que l’on se sent mieux après !
Véronique Castaybert
Faut-il prendre des risques pour réussir ?
La prise de risque est associée à toute réussite. Pour réussir on doit sortir de ses zones de conforts pour aller en avant. Donc dès que l’on se fixe un but par exemple, il y a des paramètres connus et inconnus.
Or, pour en situation inconnue, on s’expose à une forme de risques d’échouer dès que l’on avance un pion dans la vie.
Didier Pénissard coach