Interview Eric Alquier sur les résultats puissants du coaching individuel
Bonjour à tous, je suis Didier Pénissard, et aujourd’hui, je suis ravi d’accueillir Eric Alquier, coach individuel et expert en développement personnel. Eric, merci d’être ici avec nous.
Eric Alquier (EA): Bonjour Didier, c’est un plaisir d’être ici. Merci de m’avoir invité.
DP: Commençons par le commencement. Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir coach individuel ?
EA: Eh bien, Didier, cela remonte à plusieurs années. J’ai toujours été passionné par la croissance personnelle et le potentiel humain. J’ai réalisé que le coaching individuel était un moyen puissant d’aider les gens à atteindre leurs objectifs, à surmonter leurs obstacles et à vivre une vie plus épanouissante. C’est ce qui m’a motivé à me former et à me lancer dans cette belle aventure.
DP: Quels sont les principaux bienfaits du coaching individuel ? Pourquoi quelqu’un devrait-il envisager de travailler avec un coach ?
Eric Alquier: Excellente question, Didier. Le coaching individuel offre de nombreux avantages. Tout d’abord, il permet une personnalisation totale. Chaque individu est unique, avec ses propres défis et aspirations. Le coaching s’adapte à ces spécificités.
Ensuite, le coaching permet de clarifier les objectifs. Beaucoup de gens ont des rêves, mais ils ne savent pas comment les concrétiser. Un coach peut les aider à définir des objectifs clairs et à élaborer un plan d’action pour les atteindre.
J’ajoute qu’être coaché favorise également la prise de conscience. Souvent, nous sommes aveugles à nos propres schémas de pensées et comportements. Un coach peut nous aider à voir les choses sous un nouvel angle et à identifier nos blocages. Enfin, il renforce la responsabilité. Le coach est là pour encourager, mais aussi pour tenir la personne responsable de ses engagements envers elle-même.
DP: Eric, vous mentionnez le coaching en présentiel et en ligne. Quelles sont les différences entre les deux ?
EA: En effet, je coache des particuliers en présentiel ;la séance se déroule en face à face, généralement dans mon bureau à Saint-Pierre-des-Corps. C’est idéal pour ceux qui préfèrent l’interaction directe et le contact humain. On peut travailler sur des exercices pratiques, des jeux de rôle, etc.
En revanche, le coaching en ligne, quant à lui, se fait via des plateformes de visioconférence. Cela offre plus de flexibilité géographique et temporelle. Les séances peuvent avoir lieu où que vous soyez, et cela convient particulièrement aux personnes au rythme de vie chargé.
DP: Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui envisage de travailler avec un coach individuel ?
EA: Je dirais d’abord de choisir un coach avec soin. Cherchez quelqu’un avec qui vous vous sentez à l’aise, qui a de l’expérience et des références solides. Ensuite, soyez ouvert et prêt à vous engager.
N’oublions jamais que le coaching demande de l’effort et de la réflexion personnelle. Enfin, célébrez vos progrès. Chaque petit pas compte, et un coach est là pour vous soutenir tout au long de votre parcours.
DP : Quelles sont vos souvenirs de vos principales réussites obtenues par votre expertise de coach en développement personnel ?
EA : Il en existe beaucoup et faire une sélections n’est pas facile. Mais, j’ai principalement trois exemples fictifs de réussite de coaching individuel qui me viennent à l’esprit:
Mon premier souvenir est celui de Sophie, entrepreneure en herbe de ma région Val de Loire ; Sophie avait toujours rêvé de lancer sa propre entreprise, mais elle se sentait submergée par les défis. Elle manquait de confiance en elle et avait du mal à prendre des décisions cruciales. Après plusieurs séances de coaching, Sophie a appris à gérer son stress, à fixer des objectifs clairs et à élaborer un plan d’action. Aujourd’hui, elle dirige une boutique en ligne florissante et se sent épanouie dans son rôle d’entrepreneure.
J’ai donc orienté mon travail avec elle sur la confiance en soi (ça n’a pas été facile, car elle avait de fortes résistance au changement). Néanmoins, après 3 sessions intenses de coaching en face à face, j’ai encouragé Sophie à travailler sur son image d’elle-même (pour la modifier). Nous avons ensemble identifié ses forces et célébré ses succès passés. Elle a également appris à gérer ses pensées négatives et à se concentrer sur ses compétences.
Ensuite je l’ai aidé à créer une « planification stratégique » à ses objectifs. Ensemble encore une fois, nous avons élaboré un plan d’action réaliste pour son entreprise. C’était d’ailleurs son principale problème ; elle avait des ambitions démesurées, qui peuvent vitre devenir une « ambition maladive ». Cela incluait des étapes concrètes, des délais et des mesures de suivi. Sophie a appris à rester concentrée sur ses objectifs à long terme tout en prenant des mesures quotidiennes.
Enfin, j’ai axé ma coachée sur le rôle du réseautage et du mentorat. Je lui ai conseillé de rejoindre des groupes professionnels, d’assister à des événements de réseautage et de chercher des mentors dans son domaine pour développer le bouche-à-oreille. Ces connexions ont été précieuses pour son développement personnel et professionnel.
Mon second souvenir de réussite est avec Amine, un cadre en quête d’équilibre. C’était un cadre dévoué (trop à mon sens) , et il sacrifiait sa vie personnelle pour sa carrière. Il se sentait épuisé et déconnecté de sa famille. Sans être médecin j’ai bien perçu que Amine était au bord du burnout. Grâce au coaching individuel, Amine a appris à redéfinir ses priorités, à instaurer des limites saines et à mieux gérer son temps. Il a retrouvé l’équilibre entre travail et vie personnelle, et sa relation avec sa femme et ses enfants s’est considérablement améliorée.
On a bossé sur sa gestion de son temps de vie et de travail. Après une analyse franche et parfois édifiante de ses pertes de temps, nous avons examiné comment Amine utilisait (de manière efficiente j’entends) son temps. Il a appris à hiérarchiser ses tâches et à déléguer lorsque c’était possible. C’était ne vraie découverte pour lui. Nous avons également instauré des pauses régulières pour qu’il puisse se ressourcer.
Le plus aisé à été de l’accompagner dans sa propre communication avec sa famille. Amine a travaillé sur ses compétences en communication émotionnelle. Il a appris à exprimer ses besoins et à écouter ceux de sa famille. Des discussions ouvertes ont permis de renforcer les liens familiaux. Pour sa gestion du stress, j’ai enseigné à pratiquer une technique de méditation pour maintenir son bien-être.
Le dernier exemple que je me souviens est celui de Caroline, une femme dans la quarantaine, artiste en quête d’inspiration. Caroline était une artiste talentueuse, mais elle traversait une période de blocage créatif. Elle doutait de ses capacités et avait du mal à trouver l’inspiration. Le coaching lui a permis d’explorer ses peurs, de se reconnecter à sa passion et de développer des routines créatives.
Nous avons explorer les techniques de créativité en encourageant Caroline à sortir de sa zone des limites du conformisme (une règle absolue en créativité). Je l’ai fortement invité à visiter des galeries d’art, d’assister à des ateliers et d’explorer différentes techniques artistiques (autres que celles qu’elles utilisait). Cela a stimulé sa créativité. Je lai encouragé à rédiger un journal créatif. Car entre parenthèse, nous avons toutes et tous des idées créatives, mais nous les oublions rapidement. Elle a donc commencé (dès le premier jour de notre entretien de coaching individualisé) à tenir un journal où elle notait ses idées, ses émotions et ses inspirations. Cela lui a permis de rester connectée à son processus créatif.
Le point le plus important (je parle de résistance de sa part) est vaincre son perfectionnisme. Caroline était souvent bloquée par la peur de ne pas être à la hauteur. Nous avons travaillé sur la gestion de son perfectionnisme et sur l’acceptation de l’imperfection. Une vraie découverte pour elle ! Elle a appris à voir ses œuvres comme un processus évolutif plutôt que comme des produits finis parfaits. Aujourd’hui, Caroline expose ses œuvres dans des galeries renommées (notamment à Paris et à Londres) et se sent épanouie dans son art.
Ces exemples, (mais je pourrai vous en parler de bien d’autres) illustrent comment le coaching individuel peut transformer des vies en apportant des changements concrets et durables.
Didier Pénissard : « Merci de ces exemples intéressants. Maintenant, j’aimerai savoir comment un coaché devrait-il se préparer pour tirer le meilleur parti de chaque séance ? »
Eric Alquier (EA): C’est une excellente question, Didier. La préparation est essentielle pour maximiser les bénéfices d’une session de coaching. Voici quelques conseils pour les futurs coachés :
Il est important que le coach se prépare à clarifier ses objectifs ; Avant la première séance, prenez le temps de réfléchir à ce que vous souhaitez accomplir grâce au coaching. Quels sont vos objectifs personnels ou professionnels ? Plus vos objectifs sont précis, plus nous pourrons travailler efficacement ensemble.
Le second point qui me semble essentielle à la préparation d’une session de coaching individuel consiste être ouvert et honnête envers soi-même. Lorsque l’on est coaché, ont vit pendant une heure dans un espace sûr où vous pouvez vous exprimer librement. Soyez honnête avec vous-même et avec moi en partageant vos défis, vos peurs et vos aspirations. Plus vous serez transparent, plus nous pourrons trouver des solutions adaptées.
Un autre élément que je conseille, consiste à préparer des questions. Car, avant chaque séance, prenez note des sujets que vous aimeriez aborder. Cela vous aidera à rester concentré et à ne pas oublier des points importants. Vous pouvez également réfléchir à des scénarios spécifiques que vous souhaitez explorer
Un détail aussi qui me vient à l’esprit, créez un environnement propice. Par exemple, si nous faisons du coaching en ligne, assurez-vous d’avoir une connexion Internet stable et un endroit calme où vous ne serez pas dérangé. Si nous nous rencontrons en personne, choisissez un lieu confortable et propice à la réflexion.
Enfin, préparez-vous mentalement. Avant chaque séance, prenez quelques minutes pour vous détendre et vous recentrer. Laissez de côté les distractions extérieures et soyez ouvert à l’apprentissage et à la croissance.
DP: Merci, Eric, pour ces conseils pratiques. Je suis sûr que nos auditeurs apprécieront ces astuces pour se préparer à vivre une expérience de coaching enrichissante. Avez-vous Eric une anecdote amusante à nous narrer dans longue expérience entre le coach et son coaché ?
Eric ALQUIER : Humm, … Il y a quelques années, j’ai travaillé avec un coaché nommé Antoine. Il était un passionné de cuisine, mais il avait du mal à concilier sa passion avec son emploi du temps chargé. Un jour, lors d’une séance, il m’a dit : “Eric, je veux vraiment ouvrir mon propre restaurant, mais je n’ai pas le temps de cuisiner à la maison !”
Nous avons décidé de relever un défi amusant : chaque semaine, Antoine devait préparer un nouveau plat chez lui et le partager avec sa famille. Il a commencé à expérimenter des recettes, à inviter des amis pour des dîners improvisés et à documenter ses créations sur les réseaux sociaux.
Non seulement Antoine a découvert une nouvelle passion pour la cuisine, mais il a également renforcé ses compétences en gestion du temps. Et devinez quoi ? Il a finalement ouvert son propre restaurant, où il propose des plats inspirés de ses expériences culinaires à domicile !
Cette anecdote montre que le coaching peut être à la fois sérieux et amusant. Parfois, il suffit d’un petit défi pour transformer une passion en réalité.
DP: Eric, avez-vous déjà fait face à une forte résistance au changement de la part d’un coaché ? Comment avez-vous géré cette situation ?
Eric ALQUIER : Absolument, Didier. Un exemple qui me vient à l’esprit concerne un dirigeant que j’ai accompagné dans sa prise de parole en public. Au départ, il avait de grandes attentes vis-à-vis du coaching. Il rêvait de devenir un grand orateur, persuadé que le coaching allait le transformer en homme nouveau.
Pendant nos séances, il a effectivement amélioré sa prise de parole en public : aisance, communication avec le public, capacité à transmettre son message, tout était au rendez-vous. Cependant, malgré ses progrès, il conservait une partie de son trac et un goût modéré pour les discours.
Au fil du coaching, nous avons creusé plus profondément. Il s’est avéré que ses efforts pour devenir un orateur “acteur”, faisant son “show”, échouaient. En réalité, ce n’était pas son style authentique. Il pensait vouloir acquérir ce style, mais au fond, ce n’était pas ce qui le rendait vraiment à l’aise. Nous avons donc réorienté notre travail vers le développement de son propre style à l’oral : plus authentique, moins spectaculaire. Cet exemple illustre une première fonction de la résistance que j’ai pu identifier lors de coachings : l’intégrité, le fait de rester fidèle à ce que l’on est vraiment.
En coaching individuel, il est essentiel de respecter la vision du monde et les émotions du coaché. Parfois, plutôt que de vaincre les résistances, il faut apprendre à faire avec et à ajuster notre approche en fonction.
Didier Pénissard (DP) : Selon votre expérience, quel est le temps nécessaire pour qu’un coaché puisse réellement opérer des changements significatifs dans sa vie. Quelle est votre perspective sur ce point ?
Eric Alquier (EA) : Question intéressante en effet ! Le temps requis pour des changements dépend de plusieurs facteurs. Tout d’abord, il est essentiel de comprendre que chaque individu est unique. Certains coachés peuvent voir des résultats rapides, tandis que d’autres nécessitent un cheminement plus long. Cependant, voici quelques considérations clés comme l’engagement et la consistance ; Soyons franc, le coaché doit s’engager pleinement dans le processus. Le changement ne se produit pas du jour au lendemain (malheureusement et ce n’est de la magie). Il faut de la persévérance et de la régularité. Imaginez un jardinier qui arrose ses plantes chaque jour. Les résultats viennent avec la constance.
Il y a aussi un autre paramètre qui me vient à l’esprit, je veux parler de complexité du changement. Franchement, la nature du changement souhaité joue un rôle. Des ajustements mineurs peuvent se produire rapidement, mais des transformations profondes nécessitent plus de temps. Par exemple, un coaché cherchant à améliorer ses compétences en communication peut voir des progrès en quelques semaines, tandis qu’une réorientation de carrière peut prendre des mois. Personnellement, je propose avec mon client coaché une évaluation régulière. Car, en coaching individuel, le suivi est crucial. Un coaché doit évaluer ses progrès régulièrement. Cela permet d’ajuster la stratégie et de rester sur la bonne voie. Imaginez un GPS qui recalibre constamment l’itinéraire en fonction des conditions de la route. Et puis, il existe les facteurs personnels. Le contexte personnel du coaché compte. Son niveau de motivation, son environnement, ses ressources et son réseau de soutien influencent la vitesse du changement.
DP : Intéressant. Et selon vous, existe-t-il un délai “idéal” pour que les changements se produisent ?
Eric Alquier : L’idée d’un délai universel est délicate. Cependant, on parle souvent de 21 jours pour ancrer une nouvelle habitude. Mais cela varie. Certains disent que c’est plutôt 66 jours. En réalité, il n’y a pas de chiffre magique. L’essentiel est de rester concentré sur l’objectif et d’accepter que le processus soit unique pour chaque individu.
DP : Merci, Eric. En conclusion, le coaching est donc un voyage où le temps est un compagnon essentiel. Merci pour ces éclairages précieux. Où peut-on vous contacter pour être coaché par vos compétences ?
Eric Alquier : Ce fut un plaisir de vous répondre à vos questions. Pour me joindre, il suffit de me téléphoner ou me laisser un message sur un SMS pour une prise de rendez-vous. Vous trouverez mes coordonnés complète sur mon site WEB. Je suis disponible à Saint-Pierre-des-Corps à côté de Tours dans le département 37 en France. Ou bien en ligne via la visioconférence.
Si je peux me permettre cher Didier, je vous communique avec vos lecteurs mon propre blog sur le coaching d’entreprise (forcecoach), (une autre de mes spécialités).
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J’aime bien ce principe que vous énoncez sur le « Planning stratégique des objectifs ». ça fait un peu stratégie guerrière, mais ça me parle moi qui est manager dans une grand magasin de bricolage. je vais l’adopter dans mes prochaines réunions managériales avec mon équipe de ventes.
Alain Briser